Pourquoi certains produits ne sont pas disponibles sur Evike Europe ?

Vous l’avez peut-être remarqué, mais d’un site d’airsoft à l’autre, on constate une grande différence entre les produits disponibles à la vente ; c’est d’autant plus vrai quand on commence à explorer les sites asiatiques, véritables cavernes d’Ali Baba pour airsofteurs, mais cela peut aussi être le cas d’un pays à un autre.

Aujourd’hui, nous allons voir quelques exemples de produits qui ne peuvent pas être proposés sur Evike Europe, et vous en expliquer les raisons, afin que vous compreniez mieux comment fonctionne le monde de l’airsoft !

L’impossibilité de passer commande pour raisons logistiques

Commençons avec l’une des plus grosses frustrations qui soient pour un shop d’airsoft.

Il est parfois difficile voire tout simplement impossible de commander chez certains fabricants, et cela uniquement parce que le volume minimum de commande est trop important pour que cela soit intéressant pour le revendeur ou pour le fabricant.

Imaginez une petite usine basée dans un pays d’Asie, produisant quelques répliques “de niche” : MP-18, Gewehr 43, etc. Pour ce fabricant, il ne sera pas intéressant de n’expédier qu’une petite quantité de ses produits à un shop situé de l’autre côté du monde ; les coûts seraient trop élevés et les risques de perte trop grands. C’est aussi vrai pour le magasin ou le site qui commande. Donc bien souvent, l’unité de volume minimal de commande… est le container.

Sauf qu’un container, c’est gros, donc il faut commander BEAUCOUP de produits pour pouvoir le remplir ; et les frais de transport et de douanes pour un tel volume sont très élevés... Or, pour un shop d’airsoft, commander plusieurs dizaines voire plusieurs centaines d’exemplaires de répliques qui n'intéressent pas un grand nombre de clients, c’est risquer de perdre beaucoup d’argent.

La solution : passer par des traders, qui sont des revendeurs vers lesquels se tournent les sites et magasins d’airsoft du monde entier pour constituer des containers qui seront remplis de plein de produits différents, de plusieurs marques différentes. Les traders airsoft sont majoritairement basés en Asie, dans des villes ayant de grands ports de commerce (comme Hong Kong) et des accès facilités aux fabricants de répliques et de produits d’airsoft.

Grâce aux traders, les shops peuvent remplir un voire plusieurs containers de plein d’articles différents, qu’il ne serait individuellement pas intéressant de proposer en grande quantité. Le seul défaut de ce système, c’est qu’il est parfois difficile car coûteux de remplir tout un container, et qu’il vaut mieux attendre d’avoir une longue liste d’achat avant de passer commande au trader ; et encore, à condition que celui-ci ait tous les produits recherchés à disposition, car un trader aussi ne commandera aux petites usines qu’à partir du moment où il pourra remplir tout un container de leurs produits…

Les restrictions à l’exportation : les produits ITAR

Commençons avec l’une des plus grosses frustrations qui soient pour un shop d’airsoft.

Il est parfois difficile voire tout simplement impossible de commander chez certains fabricants, et cela uniquement parce que le volume minimum de commande est trop important pour que cela soit intéressant pour le revendeur ou pour le fabricant.

Imaginez une petite usine basée dans un pays d’Asie, produisant quelques répliques “de niche” : MP-18, Gewehr 43, etc. Pour ce fabricant, il ne sera pas intéressant de n’expédier qu’une petite quantité de ses produits à un shop situé de l’autre côté du monde ; les coûts seraient trop élevés et les risques de perte trop grands. C’est aussi vrai pour le magasin ou le site qui commande. Donc bien souvent, l’unité de volume minimal de commande… est le container.

Sauf qu’un container, c’est gros, donc il faut commander BEAUCOUP de produits pour pouvoir le remplir ; et les frais de transport et de douanes pour un tel volume sont très élevés... Or, pour un shop d’airsoft, commander plusieurs dizaines voire plusieurs centaines d’exemplaires de répliques qui n'intéressent pas un grand nombre de clients, c’est risquer de perdre beaucoup d’argent.

La solution : passer par des traders, qui sont des revendeurs vers lesquels se tournent les sites et magasins d’airsoft du monde entier pour constituer des containers qui seront remplis de plein de produits différents, de plusieurs marques différentes. Les traders airsoft sont majoritairement basés en Asie, dans des villes ayant de grands ports de commerce (comme Hong Kong) et des accès facilités aux fabricants de répliques et de produits d’airsoft.

Grâce aux traders, les shops peuvent remplir un voire plusieurs containers de plein d’articles différents, qu’il ne serait individuellement pas intéressant de proposer en grande quantité. Le seul défaut de ce système, c’est qu’il est parfois difficile car coûteux de remplir tout un container, et qu’il vaut mieux attendre d’avoir une longue liste d’achat avant de passer commande au trader ; et encore, à condition que celui-ci ait tous les produits recherchés à disposition, car un trader aussi ne commandera aux petites usines qu’à partir du moment où il pourra remplir tout un container de leurs produits…

Produits pour lesquels la législation est stricte : les masques et lunettes grillagés

Transpiration et humidité sont, de l’avis de la majorité des airsofteurs, les pires ennemis de leurs lunettes de protection, générant une buée tenace sur leurs verres. Une horreur dans un jeu basé sur la bonne perception de son environnement, surtout qu’en partie, il est interdit de retirer ses protections oculaires de devant ses yeux pour les nettoyer, un accident (et un œil crevé) étant vite arrivé !

Par conséquent, on serait tenté de se tourner vers d’autres protections, plus aérées et non sujettes à la buée… comme un masque ou une paire de lunettes grillagés, par exemple !

Seul petit hic : la législation européenne ne considère pas ces dispositifs comme étant suffisamment protecteurs pour les classer comme des protections oculaires. En effet, dans l’Union Européenne, les protections oculaires doivent répondre au minimum à la norme EN 166 pour être considérées comme telles ; et cette norme ne prend en compte que des lunettes et masques avec verres, car elles doivent protéger les yeux de leur porteur des projections de liquides et de fines poussières, pour pouvoir être utilisées dans des usines ou sur des chantiers, notamment.

Lorsque l’airsoft a commencé à intéresser les assureurs européens, ceux-ci se sont donc référés à la réglementation européenne pour décider des conditions de leurs contrats. La norme EN 166 B, correspondant à des lunettes ou masques avec verres capables de résister à des impacts de faible énergie, fut à leurs yeux le choix le plus logique. Par conséquent, de nombreuses fédérations et associations se sont alignées sur ce standard.

Il est donc impossible dans l’Union Européenne de pouvoir légalement proposer des masques et lunettes grillagées comme étant des protections oculaires sur un site d’airsoft. Et même si ces dispositifs sont proposés comme des accessoires de cosplay, aux yeux de la justice cela pourrait porter à confusion auprès des clients, qui pourraient alors poursuivre le site en cas d’accident…

On comprendra donc que beaucoup de magasins d’airsoft préfèrent s’abstenir de les proposer !

Les reproductions sans licence de produits protégés : les Glock

S’il y a bien un sujet qui divise en airsoft, c’est bien celui des licences.

De ses débuts dans les années 1970 jusqu’aux années 1990, l’airsoft était un loisir de niche peu répandu et relativement discret, qui s’adressait en grande partie à des collectionneurs qui voulaient des répliques très fidèles aux vraies armes à feu.

Mais à partir de la fin de la décennie 1990, cette activité s’est largement développée dans le monde, notamment avec l’apparition des premiers AEG qui a drastiquement diminué les procédés, et donc les coûts de fabrication ; le marché a donc commencé à voir apparaître des répliques de moins bonne qualité, arborant des marquages réalistes et potentiellement trompeurs pour le consommateur.

Petit à petit, deux acteurs ont commencé à vouloir réguler cette situation :

Les distributeurs, qui négocient et paient aux fabricants d’armes à feu une licence pour exploiter leur nom et leur logo, et ainsi proposer des répliques “officielles” ; celles-ci sont ensuite produites par des fabricants de répliques d’airsoft à qui les distributeurs accordent le droit d’utiliser les licences qu’ils ont acquises, toute la production de ces répliques licenciées étant destinées aux distributeurs et ne pouvant être revendue par les fabricants à qui que ce soit d’autre. Les distributeurs protègent donc jalousement les licences qu’ils ont durement négociées, en poursuivant devant la justice les fabricants d’airsoft peu scrupuleux qui utilisent noms et logos soumis à licence sans en avoir eu l’autorisation ; la justice considère en effet qu’il s’agit de contrefaçon.
Les fabricants d’armes, qui ne souhaitent pas forcément voir leur nom et leur logo être utilisés sans leur autorisation, notamment sur des produits bas de gamme ; ce qui aurait un impact négatif sur leur image. Ils trouvent donc un intérêt à accorder leur licence aux distributeurs pour qu’ils servent de “gendarmes de l’airsoft” en leur nom, et ainsi contrôler le marché.
Aujourd’hui, l’airsoft est un loisir extrêmement populaire, et les fabricants d’armes à feu ont bien compris l’intérêt d’accorder leur licence à certaines marques réputées ou à certains distributeurs. De cette manière, ils assurent leur réputation même dans le milieu de l’airsoft, et cela peut même mener à des gains substantiels par le versement de royalties sur les ventes de certains modèles. Par conséquent, les avocats de ces fabricants d’armes vont aujourd’hui défendre l’image de marque de leurs clients avec acharnement, menant parfois des recours judiciaires jusqu’en Asie.

Il devient donc de plus en plus difficile de pouvoir proposer au catalogue d’un site d’airsoft, une réplique produite par une marque d’airsoft X d’une arme à feu dont la licence a déjà été accordée à un distributeur ou à une marque d’airsoft Y. C’est notamment le cas des Glock, les répliques produites sans autorisation étant considérées par le fabricant autrichien comme des contrefaçons ; sa licence ayant été accordée à deux grands distributeurs (Cybergun en France et Umarex dans le reste du monde) qui font produire leurs répliques par quelques grandes marques d’airsoft réputées et validées par Glock (notamment VFC et WE).

Voilà pourquoi sur Evike Europe, nous ne proposons que les Glock officiels sous licence !

Les produits considérés comme des armes dans certains pays : les NVG

S’il y a bien un sujet qui divise en airsoft, c’est bien celui des licences.

De ses débuts dans les années 1970 jusqu’aux années 1990, l’airsoft était un loisir de niche peu répandu et relativement discret, qui s’adressait en grande partie à des collectionneurs qui voulaient des répliques très fidèles aux vraies armes à feu.

Mais à partir de la fin de la décennie 1990, cette activité s’est largement développée dans le monde, notamment avec l’apparition des premiers AEG qui a drastiquement diminué les procédés, et donc les coûts de fabrication ; le marché a donc commencé à voir apparaître des répliques de moins bonne qualité, arborant des marquages réalistes et potentiellement trompeurs pour le consommateur.

Petit à petit, deux acteurs ont commencé à vouloir réguler cette situation :

Les distributeurs, qui négocient et paient aux fabricants d’armes à feu une licence pour exploiter leur nom et leur logo, et ainsi proposer des répliques “officielles” ; celles-ci sont ensuite produites par des fabricants de répliques d’airsoft à qui les distributeurs accordent le droit d’utiliser les licences qu’ils ont acquises, toute la production de ces répliques licenciées étant destinées aux distributeurs et ne pouvant être revendue par les fabricants à qui que ce soit d’autre. Les distributeurs protègent donc jalousement les licences qu’ils ont durement négociées, en poursuivant devant la justice les fabricants d’airsoft peu scrupuleux qui utilisent noms et logos soumis à licence sans en avoir eu l’autorisation ; la justice considère en effet qu’il s’agit de contrefaçon.
Les fabricants d’armes, qui ne souhaitent pas forcément voir leur nom et leur logo être utilisés sans leur autorisation, notamment sur des produits bas de gamme ; ce qui aurait un impact négatif sur leur image. Ils trouvent donc un intérêt à accorder leur licence aux distributeurs pour qu’ils servent de “gendarmes de l’airsoft” en leur nom, et ainsi contrôler le marché.
Aujourd’hui, l’airsoft est un loisir extrêmement populaire, et les fabricants d’armes à feu ont bien compris l’intérêt d’accorder leur licence à certaines marques réputées ou à certains distributeurs. De cette manière, ils assurent leur réputation même dans le milieu de l’airsoft, et cela peut même mener à des gains substantiels par le versement de royalties sur les ventes de certains modèles. Par conséquent, les avocats de ces fabricants d’armes vont aujourd’hui défendre l’image de marque de leurs clients avec acharnement, menant parfois des recours judiciaires jusqu’en Asie.

Il devient donc de plus en plus difficile de pouvoir proposer au catalogue d’un site d’airsoft, une réplique produite par une marque d’airsoft X d’une arme à feu dont la licence a déjà été accordée à un distributeur ou à une marque d’airsoft Y. C’est notamment le cas des Glock, les répliques produites sans autorisation étant considérées par le fabricant autrichien comme des contrefaçons ; sa licence ayant été accordée à deux grands distributeurs (Cybergun en France et Umarex dans le reste du monde) qui font produire leurs répliques par quelques grandes marques d’airsoft réputées et validées par Glock (notamment VFC et WE).

Voilà pourquoi sur Evike Europe, nous ne proposons que les Glock officiels sous licence !

Au travers de ces quelques exemples choisis (parmi les très nombreux dont nous aurions pu parler), vous aurez donc compris qu’il est très difficile de pouvoir proposer tout et n’importe quoi sur un site d’airsoft. Les lois qui nous régulent peuvent en effet varier très fortement d’un pays à un autre, et au sein de l’UE qui cherche à uniformiser au maximum les normes nationales en normes européennes, et ainsi faciliter les échanges commerciaux entre États membres, il devient progressivement de plus en plus difficile de prendre des libertés ; au risque de se mettre en porte-à-faux avec la loi.

Un produit disponible à l’étranger vous fait envie, et vous aimeriez savoir si nous pouvons le proposer ? N’hésitez pas à nous envoyer un message, nous nous ferons un plaisir de vérifier s’il existe une possibilité d’ajouter ce produit à notre catalogue !